East Coast, le début de l'aventure
- Théoph Lemaitre
- 31 janv. 2016
- 3 min de lecture
Hello Folks,
Ça fait un bail n'est-ce pas ! Pour être honnête le temps passe vraiment différemment ici par rapport à la Thaïlande : depuis que l'on vit à deux dans le van les journée prennent une autre dimension, le temps semble à la fois s'accélérer et les journées se raccourcir ! D'ailleurs, il faut bien admettre que si vivre une vie de camping permanent présente un fort intérêt en terme de convivialité et d'économie, c'est aussi amusant de se rendre compte que l'on gère la fatigue d'une autre manière, notamment en fonction de la météo ! On en arrive même à se coucher tôt et faire des nuits de 8 heures, c'est vous dire !
Enfin voilà, depuis maintenant deux semaines nous nous sommes retrouvés entre anciens colocs, et nous réaprennons à vivre ensemble dans un petit espace de 4m² en intérieur ambulant, avec un jardin grand comme la Nouvelle-Zélande dont nous explorons actuellement la côte est (oui, notre jardin donne sur l'océan. On apprécie).

Nous baroudons donc de Free campsites en Free campsites (ce sont des lieux où nous pouvons garer gratuitement le van et y dormir en toute légalité) afin d'explorer les coins sympas qui s'offrent à nous. Nous sommes donc partis de Queenstown, dans les montagnes, pour rejoindre Alexandra, puis Dunedin où nous sommes restés un peu afin de visiter la péninsule de l'Otago, pour enfin arriver à Oamaru, où nous séjournons en ce moment.
Queenstown
Fraîchement débarqué de l'avion, on se rend compte très rapidement de quelques différences avec la région d'Auckland : d'abord il fait plus froid, on sent que le pôle sud se rapproche un peu (à moins que ça ne soit l'inverse, je ne sais plus) et surtout, l'endroit est magnifique : quelle que soit la direction dans laquelle on regarde, on voit un aspect différent de la montagne : les couleurs sont chaudes et éclatantes, la surface des collines semble être faite de velours, et surtout l'atmosphère y est elle-même chaleureuse.
La ville de Queenstown est très jolie, elle borde une partie du lac de Wakatipu. J'y ai passé ma dernière nuit en auberge, avant de prendre la route au lendemain avec Antoine.
Nous voilà donc partis, c'est le début de l'aventure !
Dunedin
Après être passés par Alexandra, le temps pour Antoine de faire une journée de cueillette de cerises (une expérience à ne pas renouveler semble-t-il, à cause de son rythme trop peu soutenu d'après ses patrons...), nous pris la direction de Dunedin, porte d'entrée sur la péninsule de l'Otago, ses otaries et les fameux albatros, que nous n'aurons finalement pas faute de vent (ou si, peut-être un, de dos, de loin. A moins que ça ne soit qu'une grosse mouette... Tant pis, on fera mieux la prochaine fois !
Dunedin est une très belle ville, qui sous un certain aspect fait beaucoup pense à Angoulême : quelques murs servent de support au street art, de magnifiques dessins de plusieurs mètres ornent la ville et se joignent aux multiples divertissements touristiques qui y sont proposés.
Oamaru
Reprenant la route du nord, nous voici désormais arrivés à Oamaru - capitale de l'art Steam-Punk en Nouvelle-Zélande - où nous avons commencé par dormir deux ou trois jours à vingt minutes de la ville, dans un free campsite au bord de la mer, profitant d'un magnifique levé de soleil, et même d'un petit beach volley avec Chris et Harmonie, un couple franco-allemand fort sympathique, sur ce qui semblait être un terrain improvisé dont le filet était composé de gros morceaux de bois blanc.
Nous avons ensuite décidé de nous octroyer une dizaines de jours de confort au Chillawhile Backpack, une auberge de la ville dans laquelle nous travaillons quelques heures chaque matin en échange de la nuit passée. L'ambiance à Chillawhile est particulièrement sympa ! Entre quelques américains un peu excentriques, des belges et des allemands, ainsi que Amanda et Emmanuel, nos deux receptionnistes préférés, pas le temps de s'ennuyer : Parties de volley, d'échecs, et autres concours de cuisine sans oublier la possibilité de jouer probablement de n'importe quel instrument à disposition, il fait bon vivre à Oamaru en attendant le retour du soleil, qui semble lui aussi avoir pris des vacances !
Mais bon, l'ambiance est bonne, nous prolongerons donc sûrement notre séjour avant d'aller probablement cueillir des abricots aux alentours de Geraldine !
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