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Projets en cours

Documentaire Inde 2017

     Le 13 mars dernier je quittais encore une fois mon cocon normand pour repartir sur la surprenante route du voyage. Après la Thaïlande et la Nouvelle-Zélande en 2016, où mon goût de la photographie s'est réaffirmé, me voici donc lancé à l'assaut d'une Inde bruyante et colorée !

 

     Non sans besoin de challenge, je veux cette fois élaborer un projet documentaire. Armé du strict minimum, mais néanmoins du strict nécessaire (une caméra, un micro et un pied qui me suivront au quotidien) je souhaite confronter mon objectif aux aléas de la vie quotidienne locale, et questionner le pourquoi d'un phénomène grandissant : pourquoi partons-nous ? Que va chercher cette génération en allant s'expatrier aux quatre coins du globe ? Sur ce questionnement très large, je veux dépasser la globalité pour aller interroger des cas plus particuliers. Ce projet s'inscrit aussi dans une volonté de mise en valeur de mon voyage, en venant compléter le blog, les  articles et les photos. Il permet également d'y apporter un éclairage nouveau sous une dimension qui dépasse le descriptif et implique davantage le spectateur.

     Ayant une idée encore très ouverte quant à l'écriture de ce projet, et surtout en voulant me laisser la plus grande liberté possible en terme de prise de vue et d'image, mon projet s'inscrit principalement entre le reportage et le documentaire.

Il est possible, en fonction des rushes, qu'à l'issue du projet, plusieurs petits sujets soient diffusables. Dans le cas d'une vidéo unique, cette dernière ne dépassera pas 15 minutes (au grand maximum !) afin de faire vivre l'Inde à travers un montage aussi riche que rythmé.

 

 

         GMB Akash Photography                    Réhahn Photography

     En terme d'ésthétique, de rendu visuel et sonore, c'est probablement là que mon idée est la plus claire : je veux pouvoir faire transparaître une certaine musicalité dans l'atmosphère globale du projet, en mettant en valeur les sons d'ambiance et les inserts sonores.

     Pour ce qui est de l'image, je ne peux pas m'empêcher de penser de manière photographique : la patte de GMB Akash (photo-journaliste) m'a toujours attiré pour son traitement des couleurs et des corps, pour ses compositions d'image simples et efficaces, et sa capacité à rendre belle la plus dure des réalité.

Le second photographe dont je compte m'inspirer principalement pour ses portraits, son univers et ses mises en situation est Réhahn, un photographe normand (Cocorico !!) qui, lui aussi parcours le monde, et principalement l'Asie pour trouver ses modèles.

     En m'inspirant de ces messieurs (ce qui est déjà le cas lorsque je sors mon appareil) je veux pouvoir sublimer le quotidien, les hommes et les paysages tout en y gardant un oeil de voyageur (en l'occurence, le mien) afin de rester fidèle à la problématique de mon projet

     Par ailleurs l'une des différences majeures entre le travail de ces deux photographes et ma petite expérience d'amateur d'images reste l'immersion et le contact qu'ils ont avec les locaux : contrairement à moi, ils prennent le temps d'habiter avec eux et de tisser de forts liens au fil du temps. La photographie est une prise de risque et il est normal qu'un tel cachet sur leurs clichés ne s'obtienne qu'après un travail de longue haleine. C'est pourquoi je ne prétends pas faire plus que m'en inspirer. Ce projet s'articulera donc principalement autour de mes propres rencontres qui seront pour la plupart d'autres voyageurs.

     Enfin, l'aspect technique du projet se joint également à la question de l'immersion au quotidien : pour des besoins évidents il me faut voyager le plus léger possible, c'est pourquoi mes seuls alliés pour ce documentaire seront mon fidèle canon 600D, un pied (plus léger que la dernière fois, on apprend de ses erreurs...) et évidemment un micro (je ne veux pas froisser mes amis sondiers et j'aimerais pouvoir les regarder dans les yeux quand je leur demanderai de m'aider à mixer...)

En Inde je serai confronté à bien des regards lorsque je sortirai mon matériel, si léger soit-il en pleine rue. Cela ajouté au fait que je soit tout seul pour tourner, le choix d'un matériel restreint et léger devient évident.

     Enfin, en ce qui concerne la construction du sujet en lui même, le documentaire Génération Expat, produit par Chapka Assurance, est une bonne synthèse de ce que je veux réaliser : mettre côte à côte des points de vue qui peuvent parfois différer et alterner avec des plans de coupe me semble être une bonne idée, mais je pense aller plus loin dans ce sens là : amener plus de plans de coupe et surtout plus de vie en dehors des interviews que je compte réduire autant que possible. Par ailleurs ça ne sera évidemment pas les expatriés installés que je compte metre à l'honneur, mais bien les voyageurs, dont le quotidien se rythme en fonction des goûts et des envies !

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